Pourquoi est on plus heureux à deux ?
On fait genre, mais on est tous pareil.
On espère.
Jeudi 21 juillet 2011 à 22:24
Mardi 19 juillet 2011 à 4:00
Je m'entends souvent dire aux gens que c'était mon meilleur ami. Je déteste ce terme, car on pense toujours au stéréotype des gens qui se disent tout, qui passent leur vie ensemble, qui se connaissent par coeur, etc. Nous, on n'était rien de tout ça. On était différent, voir très différent. On se voyait souvent la première année, régulièrement la deuxième, et j'ai du le voir 5-6 fois cette année. Je ne lui disais pas tout, et je ne le connais certainement pas par coeur. Mais c'était mon ami. Et chose importante: je le savais. Il y a trois ans, j'étais clairement du genre dépressive paranoïaque persuadée que personne ne l'aimait. Du genre à avoir peur que les gens m'abandonnent, du genre à me dire que ma vie est un cycle, et qu'on continuera à me laisser tomber encore et encore. Mais lui, après m'avoir supporté tout un temps parano, il a réussi à me faire arrêter de douter de lui. Je savais qu'il m'adorait, que je pouvais compter sur lui, qu'il serait là même si on se voyait rarement. J'ai arrêté de croire qu'il s'en foutait quand il ne donnait pas de nouvelles, et j'avais confiance en lui. Ca peut paraître ridicule, mais je ne me souviens plus quand est-ce arrivé la dernière fois avant lui. Puis, ça m'a permise de m'ouvrir un peu plus aux gens, d'arrêter cette méfiance envers tout le monde. C'est après une conversation avec lui, que vraiment j'ai réalisé à quel point c'était important de parler, ce que je ne faisais pas avant. Je ne vais pas faire de liste. Je lui dois beaucoup. Lui même ne sait pas forcement pourquoi, et j'ai l'impression de lui avoir dis merci à la fois trop souvent et trop peu. Je sais qu'on était loin d'être les meilleurs amis du monde. Mais je l'aime énormément et je ne l'oublierais jamais.
Le fait est qu'il est partit il y a 15 jours (faire ses études ailleurs, loin.), et que je me suis étonnée de pas être triste. Je voyais les choses du bon côté. Je suis juste contente pour lui, parce qu'il avait hâte de partir. Je considère que j'ai eu de la chance de le connaître, d'être son amie, et de tout ce que cette relation m'a apporté. Mais ce soir, j'ai pas pu m'empêcher de pleurer. J'avais enfin construit quelque chose de bien, et il est partit. Je ne suis pas entièrement guérie.
Ca ira mieux demain.
Lundi 18 juillet 2011 à 17:43
Dimanche 17 juillet 2011 à 20:18
Dimanche 17 juillet 2011 à 2:18